Dans le bleu de la mer de Lérins
un plongeur regardait un amas de roches
Un poisson argenté passa sans s’arrêter
Le dîner attendra !
Mais soudain la sensation d’un mouvement
décida le plongeur à s’approcher…
Pas de doute la caverne refuge d’un poulpe
était bien là !
Ami semblait glisser à l’oreille le poulpe
ne peux tu pas rester ?
Le plongeur était photographe et ne se fit pas prier…
Clic, clac l’œil du poulpe était fixé dans la carte mémoire !
Un déclic pour refaire surgir un poème de Guillaume Apollinaire « Le poulpe »
publié en 1911 – Le Bestiaire, ou Cortège d’Orphée, –
« Jetant son encre vers les cieux,
Suçant le sang de ce qu’il aime
Et le trouvant délicieux,
Ce monstre inhumain, c’est moi même. »
Pour croire à la pieuvre, il faut l’avoir vue…
N’hésitez pas à plonger en mer de Lérins
à la recherche de l’œil du poulpe !
Jean de SAINT VICTOR de SAINT BLANCARD